Rhum Appleton 21 ans

Jamaïque
Sans nulle part qu'en Jamaïque, le rhum fait partie intégrante de la culture locale, non seulement comme boisson, mais aussi comme médicament, cadeau de bienvenue ou lors de la construction d'une maison. Et la production familiale, voire illégale, y est toujours importante.
Le rhum jamaïcain a toujours été très dépendant de la production de sucre, qui varie elle-même beaucoup en fonction des cours mondiaux. A plusieurs reprises, les autorités britanniques, puis le gouvernement indépendant ont dû soutenir les producteurs, en organisant la production de mélasse et en poussant les distillateurs à s'organiser pour harmoniser leurs ventes en direction des grands acheteurs mondiaux.
On trouve en Jamaïque une vaste gamme de rhums, des plus légers aux plus denses, grâce au maintien en activité des alambics à repasse

La distillerie

Des cinq distilleries encore existantes (contre plus d'une centaine il y a un siècle), Appleton (société Wray & Nephew) est la plus importante et la plus moderne, fournissant des rhums de grande réputation, notamment le 151 proof (75,5 % d'alc.vol !). Elle possède d'importants stocks de fûts de bourbon pour le vieillissement, et élabore aussi des rhums puissants dans des alambics à repasse que d'autres, plus légers, distillés en alambics à colonne.

Commantaires de dégustation du magazine Rumporter :

Nez : palissandre, cacao, écorces d’orange et de clémentine, poivre blanc, pot-pourri, bois de rose à l’aération.

Bouche : merisier, mochaccino, rose fanée, lilas, pêche : tout est très distinctif et à la fois très fondu.

Finale : liqueur de grenade, amande torréfiée, miel de châtaignier, mélasse, noix de muscade.